La région Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées issue de la réforme territoriale devrait désormais s’appeler Occitanie. Le Parti de Gauche 66 n’approuve pas ce choix qui évoque, sous couvert d’une très approximative origine historique, une réalité ethnico-linguistique. Le PG 66 ne soutient pas des appellations ethnico-linguistiques qui alimentent trop souvent réflexes et replis identitaires.
De plus, ce choix exclut une partie de la population de la région, celle des Pyrénées-Orientales se revendiquant catalane comme d’autres se disent occitans. Soucieux de l’unité de la République et du respect des cultures régionales, le PG 66 considère aussi que les citoyens des Pyrénées-Orientales n’ont pas moins droit d’être représentés que nos concitoyens des autres départements. Ce choix d’Occitanie renforce au final les arguments des revendications identitaires de certains Catalanistes.
C’était pour éviter cette situation que le Parti de Gauche 66 avait privilégié le choix de critères géographiques pour nommer cette nouvelle région (voir communiqué du 2 avril dernier http://66.lepartidegauche.fr/?p=803 ). Les citoyens français ne devraient pas avoir besoin d’être ni occitans, ni catalans, pour se voir respectés par la collectivité.
Le PG 66 remarque l’inconstance ou/et l’inconsistance de certains élus des Pyrénées-Orientales. Certains oublient leurs engagements et leurs convictions, tandis que d’autres instrumentalisent avec conviction la question sans grande sincérité…
La question est fondamentalement politique. Le choix d’Occitanie signe le retour aux féodalités d’Ancien Régime. C’est la logique de la réforme territoriale qui rétrécit la démocratie de proximité et impose une cure d’austérité aux collectivités locales. Sous l’écume identitaire, bien peu en parlent…